Le 15 novembre 2016
Plus le niveau d'études supérieures est élevé, plus l'intention de se rendre aux urnes est forte, révèle ce sondage Ifop pour "L'Étudiant".
Si 79% des Français se disaient intéressés par l'élection présidentielle 2017, dans un sondage Kantar TNS en septembre dernier, il semble que les étudiants ne partagent pas vraiment cette opinion.
À cinq mois du premier tour du scrutin, 45% des étudiants affirment qu'ils n'iront pas voter à la présidentielle de 2017, contre 27% pour la population en générale, selon un sondage* Ifop pour L’Étudiant publié mardi 15 novembre.
Cette étude indique que plus le niveau d'études supérieures est élevé, plus l'intention de vote est forte.
Autre enseignement de ce sondage : Alain Juppé est le candidat que les étudiants jugent le plus à même de répondre à leurs préoccupations. (Notre du collectif : ben c'est raté... :)
À la question : "Chacun des candidats (déclarés ou potentiels) suivants à l'élection présidentielle de 2017 prend-il en compte les préoccupations des étudiants ?", le maire de Bordeaux arrive en tête (40% de réponses favorables), suivi par Jean-Luc Mélenchon (32%) et Nicolas Sarkozy (30%).
1 étudiant sur 2 estime que sa situation s'est détériorée en 5 ans
François Hollande qui avait pourtant fait de la jeunesse une de ses priorités, n'a, semble-t-il, pas convaincu.
La moitié des étudiants considère en effet que leur situation s'est "plutôt détériorée", depuis 2012.
Pour 29% d'entre eux, la situation des étudiants n'a pas évolué, et 21% seulement, estiment qu'elle s'est améliorée.
Pourtant, les étudiants approuvent globalement les mesures qui ont été prises pour l'enseignement supérieur durant le quinquennat de François Hollande.
Ainsi, 88% des personnes interrogées sont favorables au développement des aides à l'insertion professionnelle, 87% à la création du statut d'étudiant entrepreneur, 77% à la création de deux nouveaux échelons pour les bourses étudiantes, et 56% à l'instauration d'une sélection à l'entrée du Master à l'université.
*Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 604 personnes, entre le 25 octobre et le 4 novembre 2016.